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Page:La Rhétorique des putains, 1880.djvu/251

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VI. — Si l’homme entre d’abord par la porte de derrière et s’y amuse quelques instants, mais que revenant de son égarement, il rebrousse chemin, et pousse par la porte de devant, on appelle cela : Le Passe-Partout.

VII. — Si, sous prétexte de tenir le chemin le plus étroit, il ne veut entrer que par la porte de derrière, on appelle cela : La Danse florentine.

VIII. — Lorsqu’il n’y a rien sur quoi, ou contre quoi s’appuyer, l’homme supplie la femme de se plier de manière à soutenir son corps sur ses mains et sur ses pieds. C’est : Le Saut du bélier.

IX. — L’homme se donne quelquefois un plaisir infini à faire marcher la femme à quatre pattes, à manier et serrer ses tétons, et à marcher avec elle, sur elle, et dans elle. C’est : Le Monstre à six pieds.

X. — L’homme s’assied sur une chaise, sur un banc, sur une escabelle, etc., il met la femme à cheval sur ses cuisses, il l’embrasse, la baise et travaille. C’est : Asseoir la statue sur son piédestal.

XI. — La femme s’assied sur l’homme, qui est assis, mais de manière que l’homme l’embrasse et la serre d’une main, et de l’autre lui lève et soutient les deux jambes. On fait l’ouvrage, et c’est : Bercer l’enfant sur ses genoux.