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Page:La Rochefoucauld - Œuvres, Hachette, t1, 1868.djvu/110

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APPENDICES

Il a paru, au milieu du dix-septième siècle, un livre intitulé : « Généalogie de la très-grande, très-ancienne et très-illustre maison de la Rochefoucaut. Imprimé aux despens de Monsieur de Roissac[1]. M.DC.LIV », in-4o ».

L’exemplaire qui est au Cabinet des titres de la Bibliothèque nationale (Dossier bleu la Rochefoucauld 15 120) est chargé de corrections, de notes manuscrites, qui paraissent être de la main de d’Hozier. Au verso du feuillet de titre de l’exemplaire, annoté lui aussi, qui est à la Réserve du département des imprimés (L 3m 539), on lit cette note : « Avec des remarques prises sur celles qu’a faites M. d’Hozier dans le sien. » L’annotateur du volume du Cabinet relève durement les hautes prétentions affichées dans les premières pages, ces « visions, dit-il, dont on gâte ordinairement toutes les généalogies. » La préface débute par un second titre qui montre en quoi ces visions consistent :

« Briève description généalogique de la très-grande… maison de la Rochefoucaut…, où est prouvée sa descente depuis Sigisbert roi d’Austrasie, fils de Clotaire premier du nom, roi de France, jusqu’à présent, de père en fils. »

Plus modeste est la généalogie que nous avons citée dans la Notice (p. ii), et qui fut imprimée, environ trente ans plus tôt, avec ce titre : « Généalogie de l’ancienne et illustre maison de la Rochefoucauld, dressée sur les chartes, titres et histoires plus fidèles, par André du Chesne, G. [Généalogiste] du Roi… À Paris. M.DC.XXII. » Du Chesne ne remonte pas au delà de Foucauld I et va jusqu’à François V.

Dans les lettres d’érection, plusieurs fois citées, de 1622, il est dit que François V témoigne, par les preuves qu’il a données de son courage et de sa fidélité, « être digne successeur des comtes de la Rochefoucauld, issus de l’illustre maison de Luslgnan, qui ont eu cet honneur d’être entrés en des alliances royales[2]. » On peut voir ce qui est dit dans l’Histoire généalogique[3] de cette tradition conjecturale de descendance des Lezignem ou Lusignan, de la manière dont l’abbé le Laboureur a cherché à l’établir, et de l’opinion d’André du Chesne, qui n’a pas encore, dit-il, trouvé « la vraie jonction ».

  1. Dans les deux exemplaires que mentionnent les lignes suivantes, une note manuscrite ajoute : « et dressée par lui-même. » — M. de Roissac, en 1654 était Léonor de la Rochefoucauld, petit-lils du 4e fils de Louis de la Rochefoucauld, aine du 2e lit de François I de la Rochefoucauld et tige des marquis de Montendre et de Surgères.
  2. Histoire généalogique du P. Anselme, tome IV, p. 415.
  3. Ibidem, p. 418.