CDXCVI
Les querelles ne dureroient pas longtemps si le tort n’étoit que d’un côté[1]. (éd. 5 *.)
CDXCVII
Il ne sert de rien d’être jeune sans être belle, ni d’être belle sans être jeune[2]. (éd. 5*.)
CDXCVIII
Il y a des personnes si légères et si frivoles, qu’elles sont aussi éloignées d’avoir de véritables défauts que des qualités solides[3]. (éd. 5*.)
CDXCIX
On ne compte[4] d’ordinaire la première galanterie des femmes que lorsqu’elles en ont une seconde[5]. (éd. 5*.)
- ↑ Var. : Les querelles ne seroient pas longues si on n’avoit tort que d’un côté. (Manuscrit.)
- ↑ Var. : Il est presque également inutile d’avoir de la jeunesse sans beauté, ou de la beauté sans jeunesse. (Manuscrit.) — Meré (maxime 169) : « Les jeunes femmes n’ont pas assez d’esprit, et celles qui sont âgées n’ont pas assez de beauté. »
- ↑ Var. : Il y a des personnes si légères, qu’elles n’ont pas plus de, défauts que des qualités. (Manuscrit.)
- ↑ Dans le texte de Duplessis : « On ne conte. »
- ↑ Var. : On ne compte la première galanterie des femmes qu’à leur seconde. (Manuscrit.) — Voyez les maximes 73 et 396.
au dix-septième siècle par ses saillies, Mme Cornuel, disait, en parlant de ceux de son temps ; « qu’il lui sembloit qu’elle étoit avec des morts, parce qu’ils sentent mauvais et ne parlent point. » Voyez une lettre de Corbinelli, dans les Lettres de Mme de Sévigné, tome IV, p. 414. — Rapprochez de la maxime 372.
