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MAXIMES SUPPRIMÉES
DXCIII
La sobriété est l’amour de la santé, ou l’impuissance de manger beaucoup[1]. (1665, n° cxxxv.)
DXCIV
Chaque talent dans les hommes, de même que chaque arbre, a ses propriétés et ses effets qui lui sont tous[2] particuliers[3]. (1665, n° cxxxviii.)
DXCV
On n’oublie jamais mieux les choses que quand on s’est lassé d’en parler[4]. (1665*, n° cxliv.)
DXCVI
La modestie, qui semble refuser les louanges[5], n’est en effet qu’un désir d’en avoir de plus délicates[6]. (1665, n° cxlvii.)
DXCVII
On ne blâme le vice et on ne loue la vertu que par intérêt. (1665, n° cli.)
- ↑ Voyez la maxime 566 et la note. — J. Esprit dit de même (tome II, p. 41) : « La tempérance est l’impuissance de manger beaucoup. »
- ↑ Telle est l’orthographe de ce mot dans les diverses impressions de 1665. Voyez le Lexique, au mot Tout.
- ↑ Duplessis, qui donne cette maxime comme variante de la 344e, termine ainsi la phrase : « et les effets qui lui sont particuliers. » — Voyez les maximes 344, 404 et 505.
- ↑ Var. : … que quand on s’est lassé de les conter. (Manuscrit.)
- ↑ Dans l’édition d’Amelot : « des louanges. »
- ↑ Retranchée comme faisant double emploi avec la maxime 149. — Voyez aussi les maximes 184, 327, 383 et 554.