Page:La Rochefoucauld - Œuvres, Hachette, t1, 1868.djvu/403

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
267
MAXIMES SUPPRIMÉES

DCXLI

On doit se consoler de ses fautes quand on a la force de les avouer[1]. (1675, n° ccclxxv.)


  1. Voyez les maximes 202, 411 et 457. — Le Supplément de l’édition de 1693 (n° 40) dit à peu près de même : « Les fautes sont toujours pardonnables quand on a la force de les avouer. » — Le cardinal de Retz dit, de son côté, dans ses Mémoires (édition Champollion-Figeac, tome II, p. 47, chapitre xiii) : « Il est d’un plus grand homme de savoir avouer une faute que de savoir ne la pas faire. » — Le Cardinal et le Duc faisaient un retour sur leurs propres fautes, et trouvaient ainsi le moyen de s’en consoler. Est-il besoin de faire remarquer que la maxime de la Rochefoucauld revient au dicton : Pêché avoué est à moitié pardonné ?