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Page:La Rochefoucauld - Œuvres, Hachette, t1, 1868.djvu/413

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NOTICE

« De l’Origine des maladies. — Raturé par l’auteur[1].


« Des Modèles de la nature et de la fortune. — Il y a dans re morceau, ainsi que dans quelques-uns des précédents, plus de recherche d’esprit que de vérité ; on y trouve cependant quelques beaux traits. Le parallèle de Monsieur le Prince et de M. de Turenne est à conserver[2].


« Des Coquettes et des Vieillards. — Ce morceau tient aux mœurs du temps[3] ; il pouvoit avoir alors un mérite qu’il n’auroit plus aujourd’hui. »

Encore une fois, la plupart de ces appréciations, sauf les réserves que nous avons faites, sont assez fondées ; mais, de nos jours, la critique se soucie moins de l’intérêt des écrivains que de l’intérêt des lettres. Quand les douze Réflexions négligées en 1731[4] seraient toutes aussi faibles que le prétend l’auteur de la note, elles n’en seraient pas moins précieuses, au moins comme moyen de comparaison entre les œuvres ébau-

  1. On trouvera cette Réflexion sous le n° xii. — Voyez ci-dessus, p. 276, note I.
  2. Il fallait conserver, non-seulement ce parallèle, mais tout ce qui concerne Alexandre, César et Caton, c’est-à-dire tout le morceau. Ces pages peuvent compter assurément parmi les plus fortes que la Rochefoucauld ait écrites.
  3. Il n’en serait que plus intéressant pour nous ; mais ce morceau est de tous les temps et d’une éternelle application.
  4. M. Édouard de Barthélémy les a publiées, seules, sans les sept anciennes (a) (Œuvres inédites de la Rochefoucauld, 1 vol. in-8, Paris, Hachette, 1863 : voyez la Notice bibliographique). Loin de nous la pensée de désobliger un homme qui aime les lettres, et qui leur a rendu quelques services, même en ce qui concerne la Rochefoucauld ; mais son travail, on le verra dans nos notes, était bien souvent fautif ; aussi nous est-il permis de dire que le texte des Réflexions diverses de la Rochefoucauld paraît aujourd’hui pour la première fois, dans toute sa pureté.

    (a) Il en promet onze en tête de sa Préface, mais par le fait il en donne douze, car il met à part le morceau des Événements de ce siècle ; il paraît même en donner treize, car il a marqué du numéro 1 la fin de la Réflexion du Faux, dont la plus grande partie avait paru dès 1731.