Page:La Rochefoucauld - Œuvres, Hachette, t1, 1868.djvu/508

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372 APPENDICE. préventifs, sauf le m", que nous reproduisons à un autre égard, et le xn’, qui ne fut probablement écrit, et assurément publié, que longtemps après la mort de Li Rocliefoucauld ’ . Avant de livrer son œuvre à l’appréciation publique, l’auteur des Maximes voulut recueillir dans son entourage un certain nombre d’appréciations particulières, et l’on sait avec quel zèle Mme de Sablé s’y employa^. Jusqu’à quel point, dans la première édition de son livre, qui sui- vit d’assez près ’, a-t-il tenu compte des objections faites ? C’est ce que les curieux pourront voir, grâce aux Jugements que nous réunissons aujourd’hui, et aux premières leçons du manuscrit , que nous avons fidèlement recueillies au bas du texte des Maximes, pour faciliter la comparaison entre la pensée première et la pensée définitive de l’auteur. LA PRINCESSE DE GUYMENÉ A MADAME DE SABLÉ, SLR LES MAXIMES DE M. DE LA ROCHEFOUCAULD [l663]*. .... Je n’ai encore vu que les premières maximes, à cause que j’avois hier mal à la tète ; mais ce que j’en ai vu me paroît plus fondé sur l’humeur de l’auteur que sur la vérité, car il ne croit point de libéralité sans intérêt^, ni de pitié^; c’est qu’il juge tout le monde par lui-même. Pour le plus grand nombre, il a raison ; mais assurément il y a des gens qui ne désirent autre chose que de faire du bien.... des appréciations du livre de la Piocbefoucauld, et c’est à ce titre que nous leur avons donné place dans cet A[>pendice. . Voyez plus loin, p. Sgo, note i. . Voyez lu Notice bios;raphique. . La plupart de ces pièces ne sont pas datées, mais elles se rapportent évi- demment aux années i663 et 1664; c’était le temps où l’auteur faisait lire et juger ses Maximes encore manuscrites, avec défense expresse d’en jn-endre copie. On l’a vu plus haut (p. 3.Ï2), bien que le livre n’ait paru qu’au mois de février i665, il était imprimé dès le 27 octobre 1664- . Extrait du tome II des Poi tejeuilles de ^’allant, folios 182 et i83. — Aune de Rohan, morte k’ 14 mars |6S5, était fille unique de Pierre de Ro- han, prince de Giiymené. Elle avait épousé, en 161 7, son cousin germain, L(mis Vit de Rohan, prince de Guymeué, duc de Montbazon, pair et grand veneur de France, mort le 19 février 1667, à l’âge de soixante-huit ans. . Vovcz la maxime 263. . Voyez la maxime 264. . Mme de Sablé dit la même chose : voyez ci-dessus, p. 141, note 2. — Voyez encore le Discours sur les Maximes, p. 867; le Projet dirticle pour le Journal des Savants, p. 892 ; et la Lettre du chevalier de Meré, p. 896.