vente au commencement de l’année suivante[1]. Trois éditions, sans nom d’auteur et portant toutes les trois le même titre, parurent ensemble, très-différentes toutefois l’une de l’autre. Quelle est la première des trois ? La question jusqu’à ce jour n’a pas été définitivement résolue. Voici la description du texte suivi par nous ; nous donnerons tout à l’heure les raisons de notre préférence :
« Réflexions ou sentences et maximes morales (sans nom d’auteur), à Paris : Chez Claude Barbin, vis-à-vis le portail de la Sainte Chapelle, au Signe de la Croix, 1665. Avec privilège du Roy. Petit in-12. »
Cette édition contient : 1° 24 feuillets préliminaires non paginés, renfermant un frontispice, l’Amour de la Vérité, par Picart. Le titre décrit ci-dessus. Un Advis au Lecteur. Le Discours sur les réflexions ; — 2° 148 pages contenant 313 maximes numérotées en chiffres romains, plus une indépendante sur la Fausseté du mépris de la mort ; — 3° cinq feuillets non paginés, pour la Table et le Privilège.
Nous y avons relevé de graves et nombreuses er-
- ↑ À la fin de février probablement. Ce qui nous le fait penser est un article-réclame paru au commencement de mars 1665 dans le Journal des Savants. Le duc de La Rochefoucauld avait alors cinquante-deux ans, il était né le 15 septembre 1613, à deux heures et demie après midi. (Voir sur ce détail entièrement nouveau le Dictionnaire de A. Jal, à la page 739, colonne 2.)
