Page:La Sainte Bible, trad. Segond.djvu/113

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entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche. Les Égyptiens les poursuivirent ; et tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers, entrèrent après eux au milieu de la mer. A la veille du matin, l’Éternel, de la colonne de feu et de nuée, regarda le camp des Égyptiens, et mit en désordre le camp des Égyptiens. Il ôta les roues de leurs chars et en rendit la marche difficile. Les Égyptiens dirent alors : Fuyons devant Israël, car l’Éternel combat pour lui contre les Égyptiens. L’Éternel dit à Moïse : Étends ta main sur la mer ; et les eaux reviendront sur les Égyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers. Moïse étendit sa main sur la mer. Et vers le matin, la mer reprit son impétuosité, et les Égyptiens s’enfuirent à son approche ; mais l’Éternel précipita les Égyptiens au milieu de la mer. Les eaux revinrent, et couvrirent les chars, les cavaliers et toute l’armée de Pharaon, qui étaient entrés dans la mer après les enfants d’Israël ; et il n’en échappa pas un seul. Mais les enfants d’Israël marchèrent à sec au milieu de la mer, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche. En ce jour, l’Éternel délivra Israël de la main des Égyptiens ; et Israël vit sur le rivage de la mer les Égyptiens qui étaient morts. Israël vit la main puissante que l’Éternel avait dirigée contre les Égyptiens. Et le peuple craignit l’Éternel, et il crut en l’Éternel et en Moïse, son serviteur.


Exode 15

Alors Moïse et les enfants d’Israël chantèrent ce cantique à l’Éternel. Ils dirent : Je chanterai à l’Éternel, car il a fait éclater sa gloire ; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier. L’Éternel est ma force et le sujet de mes louanges ; C’est lui qui m’a sauvé. Il est mon Dieu : je le célébrerai ; Il est le Dieu de mon père : je l’exalterai. L’Éternel est un vaillant guerrier ; L’Éternel est son nom. Il a lancé dans la mer les chars de Pharaon et son armée ; Ses combattants d’élite ont été engloutis dans la mer Rouge. Les flots les ont couverts : ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre. Ta droite, ô Éternel ! a signalé sa force ; ta droite, ô Éternel ! a écrasé l’ennemi. Par la grandeur de ta majesté, tu renverses tes adversaires ; tu déchaînes ta colère : elle les consume comme du chaume. Au souffle de tes narines, les eaux se sont amoncelées, les courants se sont dressés comme une muraille, les flots se sont durcis au milieu de la mer. L’ennemi disait : Je poursuivrai, j’atteindrai,