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Dieu, chez Obédédom, et les trésors de la maison du roi ; il prit aussi des otages, et retourna à Samarie.

4. Chap. xxv, 25-28 : Fin d’Amasias ; Il meurt victime d’une conspiration.

25Amasias, fils de Joas, roi de Juda, vécut quinze ans après la mort de Joas, fils de Joachaz, roi d’Israël. 26Le reste des actes, d’Amasias, les premiers et les derniers, cela n’est-il pas écrit dans le livre des rois de Juda et d’Israël ? 27Après qu’Amasias se fut détourné de Yahweh, on ourdit contre lui une conspiration à Jérusalem, et il s’enfuit à Lachis ; mais on envoya après lui des hommes à Lachis, et on l’y mit à mort. 28On le transporta sur des chevaux, et on l’enterra avec ses pères dans la ville de Juda.[1]


X. — OZIAS (AZARIAS).
[XXVI, 1-23.]
1. Chap. xxvi, 1-5 : Débuts d’Ozias ; appréciation de son règne.

Tout le peuple de Juda[2] prit Ozias[3], qui était âgé de seize ans ; et on l’établit roi à la place de son père, Amasias. 2Ozias rebâtit Elath et la ramena à Juda, après que le roi fut couché avec ses pères. 3Ozias avait seize ans lorsqu’il devint roi, et il régna cinquante-deux ans à Jérusalem. Sa mère se nommait Jéchélia, de Jérusalem.[4] 4Il fit ce qui est droit aux yeux de Yahweh, selon tout ce qu’avait fait Amasias, son père. 5Il fut disposé à honorer Dieu pendant la vie de Zacharie, qui lui apprenait à craindre Dieu[5] ; et dans le temps qu’il honorait Yahweh, Dieu le fit prospérer.

2. Chap. xxvi, 6-8 : Guerres d’Ozias ; son prestige au regard des peuples étrangers.

6Il partit en guerre contre les Philistins ; il renversa le mur de Geth, le mur de Jabnia et le mur d’Azot, et construisit des villes dans le territoire d’Azot et parmi les Philistins. 7Dieu l’aida contre les Philistins, contre les Arabes qui habitaient à Gur-Baal, et contre les Maonites. 8Les Ammonites faisaient des présents à Ozias, et sa renommée parvint jusqu’à l’entrée de l’Égypte, car il devint très puissant.

3. Chap. xxvi, 9-15 : Constructions et force militaire d’Ozias.Mesures de protection et de prospérité à Jérusalem et dans la province (xxvi, 9, 10). L’armée et son équipement (xxvi, 11-14) ; machines de défense (xxvi, 15).

9Ozias bâtit des tours à Jérusalem sur la porte de l’angle, sur la porte de la vallée et sur l’angle, et il les fortifia. 10Il bâtit des tours dans le désert, et il creusa beaucoup de citernes, parce qu’il avait de nombreux troupeaux, ainsi que dans la Séphéla et sur les plateaux, et des laboureurs et des vignerons dans les montagnes et au Carmel[6], car il aimait l’agriculture. 11Ozias avait une armée de guerriers qui allaient au combat par troupes, comptées d’après leur dénombrement par le secrétaire Jéhiel et le commissaire Maasias, sous les ordres de Hananias, l’un des chefs du roi. 12Le nombre total des chefs de maisons, vaillants guerriers, était de deux mille six cents. 13Ils commandaient à une armée de trois cent sept mille cinq cents hommes, qui faisaient la guerre avec une grande puissance, pour soutenir le roi contre l’ennemi. 14Ozias leur procura, à toute cette armée, des boucliers, des lances, des casques, des cuirasses, des arcs et des frondes pour lancer des pierres. 15Il fit construire à Jérusalem des machines inventées par un ingénieur, et destinées à être placées sur les tours et sur les angles des murs, pour lancer des flèches et de grosses pierres. Sa renommée s’étendait jusqu’au loin, car il fut merveilleusement aidé, jusque là qu’il devint puissant.

4. Chap. xxvi, 16-23 : Fin d’Ozias. — Orgueil d’Ozias ; il viole les règlements du culte (xxvi, 16-18) et est frappé de la lèpre ; Joatham vice-roi (xxvi, 19-21). Sources de l’histoire (xxvi, 22). Mort d’Ozias (xxvi, 23).

16Mais lorsqu’il fut devenu puissant[7], son cœur s’éleva jusqu’à la ruine. Péchant

  1. 28. La ville de Juda : faute de copiste. Les LXX et la Vulg. lisent à bon droit : de David. Comp II Rois, xiv, 20.
  2. XXVI, 1, 2. Comp. II Rois, xiv, 21, 22.
  3. 1. Ozias : L’auteur des Rois l’appelle Azarias.
  4. 3, 4. Comp. II Rois, xv, 2, 3.
  5. 5. À craindre Dieu, avec une légère correction du texte qui porte : à voir Dieu.
  6. 10. Et au Carmel. Peut-être ce mot n’est-il pas ici un nom propre, et désigne-t-il seulement des terrains fertiles.
  7. 16. Lorsqu’il fut devenu puissant, m. à m. dans sa puissance.