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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1431

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20. Cependant le salut délaissera les impies ; leur espérance sera leur perte [1], et leurs yeux fondront en larmes.

CHAPITRE XII

1. Et Job, reprenant, dit[2] :

2. Après tout, vous êtes des hommes ; est-ce qu’avec vous la sagesse périra ?

3. J’ai comme vous un cœur.

4. Oui, un homme juste et irréprochable a été livré à la raillerie[3].

5. Au temps marqué il devait périr par des mains étrangères, et voir sa maison pillée par des méchants ; toutefois que personne ne croie, ayant fait le mal, être innocenté[4].

6. Tous ceux qui irritent le Seigneur ne devaient pas être recherchés.

7. Interroge les bêtes des champs, et elles te parleront ; questionne les oiseaux du ciel, et ils t’instruiront.

8. Raconte tout à la terre, et elle te répondra ; les poissons de la mer aussi s’expliqueront avec toi[5].

9. Qui donc ne voit en tous les êtres que la main du Seigneur les a créés ?

10. N’a-t-il pas en sa main la vie de tout ce qui existe, et le souffle de tout homme ?

  1. Les biens dans lesquels ils mettaient leurs espérances seront la cause de leur perte.
  2. Job raille ses amis, parce qu’ils prennent leur sagesse pour la sagesse de Dieu : le Seigneur seul est grand ; les chefs de la terre marchent à tâtons et chancellent comme un homme ivre.
  3. Job parle ici de lui-même et soutient son innocence.
  4. De ce que le juste a été accablé de maux, le méchant ne doit pas conclure que lui-même sera impuni.
  5. Toutes ces choses ne manifestent-elles pas une sagesse supérieure à celle de l’homme ?