11. Eux-mêmes se perpétuent[1] comme des brebis qui se reproduisent sans fin ;
12. Leurs enfants dansent au son de la harpe et de la cythare, et ils se complaisent au chant des cantiques.
13. Leur vie s’écoule au milieu des biens ; puis ils se rendorment dans le repos du sépulcre.
14. Cependant ils ont dit au Seigneur : Détourne-toi de nous ; je ne veux point connaître tes voies[2]. Qu’est-ce donc que le Tout-Puissant,
15. Pour que nous le priions ? Quel profit aurons-nous à aller au-devant de lui[3] ?
16. Les mains pleines de richesses, le Seigneur, disent-ils, ne surveille pas les œuvres des impies.
17. Mais la lampe des impies s’éteint ; et des catastrophes tombent sur eux ; les douleurs leur sont envoyées par la colère de Dieu[4].
18. Ils seront alors comme de la paille qu’entraîne le vent, ou comme la poussière emportée par le tourbillon.
19. Que les richesses du méchant échappent à ses fils ; le Seigneur le rétribuera, et il saura pourquoi.
20. Que ses yeux voient sa propre immolation ; qu’il ne soit pas épargné par le Seigneur.
21. Car sa volonté mauvaise était avec lui dans sa maison ; et le nombre de ses mois a été tranché.
22. N’est-ce pas le Seigneur qui enseigne l’intelligence et la science ? n’est-ce pas lui qui juge les homicides ?
- ↑ Littéralement, demeurent comme des brebis éternelles.
- ↑ C’est bien le fond de l’âme du pécheur, et la raison de tous les sophismes qu’il entasse contre la vraie religion.
- ↑ Le fidèle qui sert Dieu va au-devant de lui, au-devant du Dieu juge et rémunérateur de ses œuvres.
- ↑ Mais le bonheur des impies ne peut pas durer, parce que la justice de Dieu vient y mettre fin tôt ou tard.