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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/1493

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41. Qui a préparé au corbeau sa pâture ? car ses petits, en voltigeant, ont crié au Seigneur, cherchant leur manger[1].

CHAPITRE XXXIX

1. Sais-tu le temps où la gazelle des rochers met bas ? As-tu observé les biches dans les douleurs de l’enfantement ?

2. As-tu compté les mois de leur portée ? les as-tu délivrées des douleurs ?

3. As-tu nourri leurs petits sans qu’ils aient crainte ? as-tu fait réussir leur enfantement ?

4. Elles quittent leurs petits, qui néanmoins prospèrent au pâturage ; ils s’éloigneront, et ne reviendront jamais.

5. Qui a mis en liberté l’âne sauvage ? Qui a détaché ses liens ?

6. Je lui ai donné pour demeure le désert, pour abri la contrée saumâtre et stérile.

7. Il se raille de la foule qui peuple les cités[2] ; il n’entend jamais les reproches du collecteur.

8. Il recherche les pâturages des montagnes, et court après toute sorte d’herbe.

9. La licorne[3] se prêtera-t-elle à te servir ? couchera-t-elle jamais en ton étable ?

10. Pourras-tu l’attacher au joug avec des courroies, et lui faire creuser les sillons de tes champs ?

  1. La Providence divine s’étend jusque sur les oiseaux ; à plus forte raison prend-elle soin des hommes. « Vous valez mieux, dit NotreSeigneur, que beaucoup de passereaux. » (Matth., x, 31.)
  2. La Providence, qui a soumis tant d’animaux à l’homme, montre sa souveraine indépendance en faisant qu’il ne peut se servir de l’onagre du désert.
  3. D’autres traduisent le rhinocéros.