prison, afin qu’on n’entendit plus sa voix sur la montagne d’Israël.
10. Ta mère[1] est comme une vigne et comme une fleur de grenadier planté au bord des eaux ; son fruit et ses bourgeons ont crû dans l’abondance de l’eau.
11. Mais elle est devenue une verge pour la tribu des rois, et elle s’est élevée dans sa grandeur, au milieu des autres tiges. Et elle a vu sa grandeur en la multitude de
ses rameaux.
12. Et elle a été brisée avec fureur ; elle a été jetée à terre, et un vent brûlant a flétri ses meilleures branches ; ils se sont vengés d’elle, et la verge de sa puissance a été desséchée. Le feu l’a dévorée.
13. Et maintenant on l’a plantée dans le désert en une terre aride[2].
14. Et une flamme est sortie d’une verge de ses meilleurs rameaux, et elle l’a dévorée, et elle n’eut plus la verge de sa puissance. Sa race est devenue une parabole de lamentation, une lamentation que l’on chantera.
CHAPITRE XX
1. Et en la septième année, le quinzième jour du premier mois, quelques-uns des anciens de la maison d’Israël vinrent interroger le Seigneur, et ils s’assirent devant ma face.
2. Et la parole du Seigneur me vint, disant :
3. Fils de l’homme, réponds aux anciens de la maison d’Israël, et dis-leur : Ainsi parle le Seigneur : Êtes-vous venus m’interroger ? Par ma vie, dit le Seigneur, je ne vous répondrai pas[3].