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Page:La Sainte Bible de l’Ancien Testament d’après les Septante et du Nouveau Testament d’après le texte grec par P. Giguet - tomes 1 à 4, 1872.djvu/2819

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comme nous voulons que les citoyens de notre royaume vivent sans trouble, en prenant soin de leurs affaires ;

24. Or, ayant appris que les Juifs n’ont point consenti, comme le voulait notre père, à adopter les mœurs grecques, mais qu’ils ont préféré leurs anciennes coutumes et demandent que nous tolérions leurs lois ;

25. De notre côté, notre désir étant que ce peuple aussi soit sans trouble, nous avons ordonné que le temple leur soit restitué, et qu’ils suivent les coutumes de leurs ancêtres.

26. Tu feras donc bien d’envoyer vers eux et de leur tendre la main droite, afin qu’ils connaissent nos intentions, qu’ils aient bon courage et continuent de veiller à leurs intérêts privés.

27. Enfin telle était la lettre écrite au peuple par le roi : Le roi Antiochus aux anciens des Juifs et aux autres Juifs, salut.

28. Si vous vous portez bien, les choses vont à nos souhaits ; et nous-même, nous sommes en bonne santé.

29. Ménélas nous a fait connaître que vous désiriez revenir et rentrer dans vos propriétés.

30. Ceux donc qui voudront revenir le pourront en toute sécurité jusqu’au trente du mois de Xanthique ; notre signature en fait foi[1].

31. Ils garderont leurs lois et useront de leurs aliments[2] comme jadis, et nul d’eux en aucune manière ne sera inquiété pour des fautes commises par ignorance de nos coutumes.

32. C’est pourquoi j’ai envoyé Ménélas pour en conférer avec vous.

  1. En grec, notre main ; expression qui répond mieux aux habitudes antiques.
  2. On ne les forcera plus, comme Éléazar, à manger des viandes défendues.