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AU SIÈCLE DE SHAKESPEARE

’ ESSAI DETHOGRAPHIE

Suite et fin. — Voir le n° LXXXVII de la Sociétå nouvelle. UI

LA CÔUR (sufîé)

On a vu qu’à soixamueizu ms Eliubsth dame encore le pmms. Lumbassadeur que Jacques d’Écosse, son héritier, lui envoyait avec des lettres diplomatiques, la sutpfenait chaque fois dansant au son d’un petit violon. En réalité la reine était avertie de la visite et en se montrant ingambs à ce point, elle comptait-informer le fils du Marie Smart qu’elle n’était nullement disposée encore à mourir et à lui céder le trône. Quoique septuagénaire, elle se livre à des exercices bien plus fetigúhts que là dense. A soixante*-*dixesept uns bien sonné : elle monte ù cheval et conduit la chasse ù ceurre. Et ce que représentent ces chasses ? Une anecdote de lflrttiquarian Rcpèrtoty- nous édifiera à cet égard 1 John Sslwyn, un des gardes ruyaut, stimulé un jour par la présence d’Elisabeth pendent une chasse dans le parc d’Ontlands, poursuivit le cerf avec une telle ardeur que l’ayan t rattrapé, il sauta de son cheval sur le fsuve et, après s’âtrs maintenu par des prodiges d’adresse et d’équilibre à califdurdhon sur ce coursier d’un nouveau genre, comme la bête allait se ruer vers le gros de la chasse, il lui plongea son eoutsläs dans la gorge, de manière à l’abattre aux pieds mêmes de la reine.

Jacques l°f ne quittait presque jamais son habit de chasseur. Vêtu de gros vert, la plume au feutre, le cor en bandouillère, dans son entourage on l’appelle le prince Sylvain.

La passion de la chasse était telle à cette époque que pour s’entraîner et s’exercer au tir, la reine et les plus grandes dames se faisaient construire dans leurs parcs des abris dissimulés par des berceaux de verdure, où elles