Aller au contenu

Page:La Tailhède - De la métamorphose des fontaines, 1895.djvu/55

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

SI L’ESPOIR D’UN LAURIER…

Si l’espoir d’un laurier de semence inconnue,
Ô Lyre ! te retient tout entière en ma voix,
Ceux-là seront chéris d’abord à qui je dois
De faire sonner haut une corde chenue.


Quand Phébus d’une pointe ardente et continue
Éclate encor, caché par le revers des bois,
C’est un soleil puissant que sur l’arbre je vois
Dedans le crin d’un chêne approché de la nue.