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LOUIS DE LA VALLÉE POUSSIN


à la pensée. D’où une manière hachée et fatigante. — Dans une traduction, cette insuffisance stylistique s’accuse outre mesure ; car. si on veut rester intelligible et fidèle, on doit largement utiliser le commentaire. (Test ce que jai fait, non sans hésitation, en mettant entre parenthèses tout ce qui provient de cette source. Mais Çântideva déclare en propres termes que son ouvragée a été composé pour son propre usage : s’il la publié, c’est dans la pensée que « quelqu’un, fait comme lui, y pourrait trouver quelque utilité ». On lui fait grand tort en estropiant ses strophes, mais on ne le trahit qu’à demi. L’important est de le traduire et de le lire avec sympathie, pour rendre hommage à sa ferveur spirituelle, pour se réjouir qu’une lumière religieuse aussi pure et aussi vive ait pu briller à travers le fatras mythologique, dialectique et rituel du Bouddhisme.