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Page:La Vaudère - Les Androgynes, 1903.djvu/156

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XVI

Une Princesse de songe

Fiamette pose dans la chaleur du calorifère.

Elle a noirci ses paupières, et ses yeux ont une lueur inquiétante, sont du vert des feuilles de nymphéas sous l’eau trouble des étangs. Sur sa peau lumineuse tombe le manteau ardent de ses cheveux : un coucher de soleil sur un lever de lune !

André, qui procède à la toilette de sa maîtresse, l’a gainée de sardoines et de chrysobéryls, avec une fibule de turquoises à l’endroit de son désir. Il a serré un tissu arachnéen autour de ses flancs et de ses genoux, a bagué ses pieds nus de chatons