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XVIII

L’Amant de Nora

C’était le dernier jour de pose, et Fiamette se rendait à l’atelier de Pascal. L’air était froid, le verglas craquait sous les pieds des passants qui se hâtaient dans le fin brouillard du matin. Sur le pont de la rue Caulaincourt, un servante arrêta la jeune femme.

— Ah ! Madame, j’allais chez vous.

— Qu’arrive-t-il donc !

Mme Nora est fort mal aujourd’hui et désire vous voir.

— C’est bien, je vous accompagne.

En quelques minutes, Fiamette fut dans le délicieux hôtel que la Comète habitait rue Clapeyron.