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LES ANDROGYNES

du maître. Secouant les paillettes multicolores des confetti et les rubans frisés des serpentins, les femmes resplendissaient dans la gloire liliale de leur printemps, le corps svelte, nacré ou doré, délicieusement poli, avec les boutons rosés des seins en bataille de volupté. Puis, des couples se formèrent, glissèrent vers la sortie, dans la hâte d’une étreinte.

André se leva en bâillant, traversa l’escalier, revêtit son pardessus avec lenteur, aida distraitement sa maîtresse qui grelottait dans l’antichambre…