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Page:La Vaudère - Sapho, dompteuse, 1908.djvu/138

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CHAPITRE XII

LA FÉE JALOUSE

Sapho chantait parfois pour distraire Mirah qui languissait dans sa cage et elle avait découvert que Christian possédait une jolie voix de baryton, chaude et expressive.

Le jeune homme, qui était poète, improvisait, sur des airs connus, des strophes amoureuses qu’elle ne se lassait pas d’entendre.

Les baisers volent dans l’espace,
Chantant le printemps, les amours,
Et, lorsque tout se fane et passe,
Les doux baisers vibrent toujours !