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Page:La Vieuville - Essai de psychologie japonaise, 1908.djvu/55

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III
LITTÉRATURE

Une des plus grandes ressources pour l’étude et la connaissance des pays étrangers, c’est leur littérature. On a pu dire avec justice : dis-moi ce que tu lis, je te dirai ce que tu es. Mais combien plus évident encore : montre-moi ce que tu écris, je saurai à quoi tu penses. Presque tous les pays fournissent à une bibliothèque, même moyenne, quelques volumes, et il n’y a pas besoin d’être polyglotte pour connaître les chefs-d’œuvre de tous les temps et de tous les lieux. On a traduit dans chaque langue moderne tout ce qui est d’un intérêt universel ou ce qui peut servir à faire comprendre l’esprit d’une nation. Les titres tout au moins de certains livres étrangers ou infiniment anciens nous sont aussi familiers que ceux de notre propre idiome. Les noms de tous les grands auteurs de toute race et de tous temps sont couramment sur nos lèvres ou sous nos yeux. On sait ce que