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CAV


CArsEiR, s. m. Celui qui aime à causer. h’omzer, m. Pl. icn Prezéger, m. Pl. ien. Babillard Fisliler, m. V. ien. Lahenner, xa. V. icn. Caisticité, s. f. Qualité de ce qui brûle. Tanidigez, f. Les/ddigrz ou loskidigez, f. Caisticité. Inclination à dire ou à écrire dos choses mordantes. Tech da lavarout pé da skrira traou flemmuz, dañluz.—Spéred-flemmxiz. M. V.

Cacstiqie, adj. Brûlant, corrosif. Tanuz. Les/iidik pour loskidil :, non usité. Kriiîuz. Cette pierre est caustique, lanuz ou leskidik ou kriñuz eo ar mcan-mañ.

Cactèle, s. f. Finesse, ruse. Gwended, m. (jwidre, m. liourd, m. Trôidel,{. Trôbleg,{. Cacteleüsement, adv. Avec Gnesse, avec ruse. Gañt gwénded. Gañt gwidré. gant lrôidel. Cactelfes, adj. Fin, rusé. Gwén. Gwidreuz. Trôidelluz.

Cactère, s. m. Remède brûlant dont on se sert en chirurgie pour consumer les chairs. Lotizou tanuz niâd da griñaar cldgou. Caution, s. f. Répondant, qui s’oblige pour un autre. Kréd, m. Gwéstl, m Je ne serai pas sa caution, na vézinnkel kréd évU-hañ. Vous TûeionrnwQi caiWox, kred ougwésllarôod d’in. Cactio>nemext, s. m. Somme qui sert de c^Mixon. Arc’hañl-kréd, xn. Arc’hanl-gwéslUm. Cactionxer, V. a. Se rendre caution. Krétaal. Part, kréléel. Béza kréd. En em rei da gred. Je le cautionnerai, krélaad a rinn évilhan, kréd é vezinn évü-hañ.

Cavalcade, s. f. Marche de gens à cheval avec ordre, pompe et cérémonie. Promenade à chQval. Marcliékaden, f. Vl. marc’hékadennou. La cavalcade passera par ici, ar rarc’/ickaden a dréménô dré ama.

Cavale, s. f. Jument, la femelle du chevaL Kazek, {. Pl. kézekenned. En Iréguicr, en Cornouailleeten Vannes, on dit kezek au pi. —En Galles, hasck. Vl. késck. H. V.-F. cheval. Cavalerie, s. f. Gens de guerre à cheval. Marc’hégiez on marc’hégez J. Soudardedwar rarc7i, m. pi.— En Galles, marc’hégaez. H. V. Cavalier, adj. et s. m. Celui qui manie bien un cheval. Homme de cheval ou à cheval. Homme de guerre dans une compagnie de gens de cheval. Marc’hek, et, par relâchement dans la prononciation, wiarf/c. — Anciennement et en Galles, marc’hok. ll V.— Pour Icplur. dusubst. marc héienoumaréien. Mareger, m. Pl. ien. IMarékaour, m. pi. (Vann.) C’est un bon cavalier, eur marc’hek mâd eo. Il arrive beaucoup de cavaliers demain, kalz a varc’héien ou a varégérien a zcûiô warc’hoaz. Cavalièrement, adv. D’une manière brusque, hautaine. Gant balc’hder. Gant rogoni. Gant rusloni.~Distag.{CoTn.) H. V. Cave, s. f. Lieu souterrain servant ordinairpmrnt, -) serrer le vin. Kaô ou kdv, m. Pl. karlou. Ked ou kcà, m. Pl. keviou ou keùlou. Mettez ce vin à la cave, likid ar gwinzé er c’haô.

Cavkai ;, s. m. Petite cave. Kavik, m. Pi. kaviouigou.

CET

Cavée, s. f. Chemin creux. Heñd-doun, ni, Pl. hcñchou-doun. Heñl-kéô, m. V. heñchou-ké6. Caver, V. a. Creuser, miner. Kava. Part. et. Kévia ou keûia. Part, kéviet ou keûiet. Toulla. Part. et. Klaoucin. Part, klaouet. (Vann.) Dounaal. Part, dounéet. Klcûza ou k’eûsia. Part, kleûzet ou kleûsiel. La mer a cave ce rocher, ar môr en deûz kavet ou kéviet ou toulletar garrek-zé.

Caverne, s. f. Antre, grotte, lieu creux dans les montagnes, les rochers, sous terre. Kaô ou kdv, m. Vl. kaviou. Kéô ou keû, m. Pl. fttTtou ou keûiou. Toull, m. Pl. ou. Mougcô ou mougev, f. Pl. mougéviou. Groc’h., m. Pl. eu. (Vann.) Il se relira dans la caverne, er c’héô, ervougéô en em dennaz. Caverneux, adj. Plein de cavernes. Leûn a géviou, a vougéviou. Ces montagnes sont caverneuses, ar ménésiou-zé azô leÛ7ia géviou. Cavesson, s m. Demi-cercle de fer qui se met sur le nez des jeunes chevaux pour les dompter et les dresser. Gwaskel, f. Pl. gwaskellou. Cavité, s. f. Creux, vide dans un corps solide. Kaô ou kdv, m. Pl. kaviou. Kéô ou keû, m. Pl. kéviou ou keûiou. Poull, m. Pl. ou. Toull, m. Pl. ou. Kleûx, va. Pl. kleûzou ou kleùsiou. Il y a une cavité dans le milieu, eur c’haô ou eur poull ou eunn toull zô enn hé grciz.

Petite cavité. Kavik, m. Pl. kaviouigou. Poullik, va. Pl. poullouigou. TouUik, va. Pl. toullouigou.

Ce, cet, cette, et, au plur., ces, prou, démonstratif qui indique les personnes ou les choses. Lorsqu’on parle d’une personne ou d’une chose qui nous touche ou qui est entre nos mains, ce pronom s’exprime par l’article ar, ann ou al, que Ton met devant le subst., et la particule ma ou mañ, que l’on met par forme d’enclitique immédiatement après le subst., tant au pi. qu’au sing. Ce chien est méchant, ar c’hî ma a zô drouk, a zo gwall-drd. Cet en faut est bien gras, arbugel-maña zôgwall lard. Cette femme est belle, ar vaouez-ma a zô kaer. Ces arbres sont fort hauts, huelbrâz eo ar gwéz-mañ. Ce, cet, cette, ces, lorsqu’on parle d’une personne ou d’une chose qui est devant nous ou près de nous, s’expriment par l’article ar, ann ou al, que l’on met devant le subst., et la particule se ou zc’ après le substantif. Ce cheval est trop chargé, ar marc’h-sé a zô ré zammet. Cet homme est fort petit, gwall vihan eo ann dén-zé. Cette maison est trop basse, ré izel eo ann ti-zé. Ces gens sont riches, ann dûd-zé a zô pinvidik. Ce, cet, cette, ces, lorsqu’on parle d’une personne ou d’une chose qui est hors de notre vue ou éloignée, s’expriment par l’article ar, ann ou al, que l’on met devant le subst., et la particule hoñl après le substantif. Ce loup a enlevé beaucoup de moutons, ar bleiz -hoñt en deûz kaset gant-hañ kalz a zéñved. Cft agneau est bien maigre, gwall drcûd eo ann oan-hoñl. Cette vache a beaucoup de lait, ar vioch-hoñl é deûz kalz a léaz. Ces voisins se