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Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 1.djvu/599

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MIE — MIG

Mévendre, V. a. En terme de commerce, vendre une chose moins qu’elle ne vaut. Gwerta eunn drâ nébeùtoc’h évil na dâl. Gwallwerza. Part. gwall-werzet.

Mévente, s. f. En terme de commerce, vente à trop bas prix. Gwerz ré varc’had-mâd, f. Gwall-werz, f.

Mi, particule indéclinable qui entre dans la composition de plusieurs mots et sert à marquer, soit le partage d’une chose en deux portions égales, soit l’endroit où la chose peut être partagée de la sorte. Eañler. A la miaoùt, da hañler-éôst. Il avait de l’eau jusqu’à mi-jambe, dour en doa lélég hanter hé char.

Mi-parti, adj. et part. Composé de deux parties égales^ mais ditTérerîfes. É diou loden. È daou-hañler. Daou-hañléret ou daouhañter.

Miasme, s. m. Fluides aériforraes morbifiques qui émanent d’un corps affecté d’une maladie contagieuse, de l’air et de la terre. Aézen, f. Pl. aézennou. Môgéden, f. Pl. môgédennou.

Miaulant, adj. Qui miaule. Miaouer. En Vannes, miannour.

Miaulement, s. m. Le cri du chat. Miaouérez, m, En Vannes, mianncrccli. Ce miaulement me fatigue, ar miaouérez-zé a skuiz ac’hanoun.

Miauler, v. n. Crier comme un chat.

Miaoua, et, par abus, miaottal. Part. miaouet. En Vannes, miannein. Le chat a miaulé toute la nuit, ar c’hdz en deûz miaoued héd ann’nôz.

Miche, s. f. Pain blanc léger. Choanen, f, Pl. choanennou. En Vannes, chocnen. Donnezlui du pain de miche, rôU hara choanen d’ézhan.

Midi, s. m. Le mileu du jour. Krcsleiz, m. Hors de Léon, kreslé ou kreislé. J’irai vous voir avant midi, ubarz krcsleiz ez inn d’hô ktvélout. Il est arrivé à midi, da grcslciz, da varé krcsleiz eo deûct.

Midi. Un des quatre points cardinaux du monde qu’on nomme autrement le stid. Kresteiz, m. Depuis le nord jusqu’au midi, adaleg ann hañter-nôz belcg ar c’hrcsteiz. En plein midi, en plein jour, publiquement. JÉ kreiz ann deiz. War greiz ann deiz. Diràg ann holl.

Mie, s. f. Toute la partie du pain qui est entre les deux croûtes. Minvik, m. En Vannes, mirouik ou mirchouik. Qui est-ce qui mangera la mie ? piou eo a zehrô ar minvik ?

Mie. Amie, maîtresse. C’est aussi le nom que les enfants donnent à leur gouvernante. i/mouneZjf. Kalounik,{. — Karédik, f. Dous, f. Dousik-koanl. U. X. — Voilà ma mie, chelu va miñounez, va c’halounik.

Miel, s. m. Suc doux que les abeilles font de ce qu’elles recueillent sur les fleurs. Mél, m. Il est aussi doux que du miel, ker c’houék ha mél eo.

Qui tient du miel, qui sent le miel. Mélek ou méluz.

Miellecx, adj. Qui tient du miel. Mélek. Méluz.

Mielleux. Doucereux, fade. Peûz-c’houék. Dem-c’houék. Méliz onméluz (Vann.) Goular. Divlaz. Flâk.

Mien, pron. poss. abs. Qui m’appartient, qui est à moi. Le mien, la mienne. Ma-hini ou va-hini. Je ne demande que le mien, va kini na c’houlennann kén.

Les miens, mes proches, mes alliés. Va ré. Va zûd. Je n’abandonne pas les miens, na zilezann két, na guilaann két va ré ou va zûd.

Miette, s. f. Les petites parties qui tombent du pain quand on le coupe. Bruznn, m. Une seule miette. Bruzunen, f. Pl. bruzunennou ou simplement bvuzun. Ramassez les miettes de pain, daslumld ar bruzun bara.

Miette. Un très-petit morceau de quelque chose à manger. Briénen, f. Pl. briénennou ou simplement ferjen. En Vannes, bréchonen ou berc’honen. Donnez-moi une miette de viande, rôid eur vriéncn gik d’in.

MiECx, adj. et adv. Plus parfait, plus avantageux. Plus parfaitement^ plus avantageusement. Gwell ou gicelloc’h. Celui-ci est mieux, gwell ou gicellocli eo hé-mañ. Je me trouve mieux, gwell ou gwelloc’h en em gavann.

Aimer mieux, préférer. Béza gwell. J’aimerais mieux mourir, gwell é vé gan-en mervel.

De mieux en mieux. Gicell-ouc’h-well. Gwellpé-ioell. Gwell-pé-welloc’h.

Tant mieux, j’en suis bien aise. Gwell-a-zé. S’il est riche, tant mieux pour lui, mar d-eo pinvidik, gwetl-a-zé évil-hañ.

A qui mieux mieux, à l’envi. Gwell-pé-well. D’ar gwella. GoTit kendamouez. — Haléqalik. En Galles, hael. H. V.

Le mieux. Ar gicella. J’ai fait pour le mieux, évid ur gwella cm eûz gréât.

Mignard, adj. Gracieux, délicat. Il est familier. Dudiuz. Héluz. Chouék. Koañlik. Mistrij. Elle a des manières mignardes, doaréou dudiuz, doarcou mistrig é deûz.

MiGNARDEMENT, adv. D’une manière mignarde, délicate. Gañd dudi. Gañd hét. Gant c’houékded.

MiGNARDER, V. a. Traiter délicatement, caresser, flatter. Dorlota. Part. et.

Mignardise, s. f. Délicatesse, état de ce qui est gracieux. Dudi, m. Hét, m. Chouékder, m. Koañléri, f.

Mignardises. Flatteries, caresses, Z)or/ü(erez, m. Lorcli, m. Kudou, m. pi.

Mignon, adj. Joli, gentil. Koañl. h’oer. Braô. Cet enfant est bien mignon, gicall goañt, gwail gaer eo ar bugel-zé, braô brûz co ar bugel-zé.

Argent mignon, argent mis en réserve pour quelque dépense superflue. Arcltañt lékéad é Lu ou a goslez. Arc’hani luet. Je n’ai pas d’argent mignon pour faire cette dépense, n’em eûz kéd a arcliañl tucl évid ôber ann dispin-zé.

Péché mignon, celui auquel on a le plus de penchant, auquel on est le plus attaché. Péclied dré voaz ou dré gitslum. Péc’hed boa-