Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/106

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'>0 CnAMMAinE DnETOWKE. EkEllfLKS : Va VriUl i-t ann, | Aliez vi ann war ar méaz, je vais à lircsl. | je laù souvuiil à la cain|)agne. " On se sert de la sccüiidc, lursquc la phrase cummence |)ar le pruiioin, ce qui :i tuujuur lieu toutes les fuis qu’il est ex|tri(ué. EXEMPLES : Mé a ia da Icina é kéar, I Mé a ia àa dl va c’hefiderc, je vais dincr en ville. I je vais chez mou cuusin. ° Eufin la troisième cl la quatrième manière s’emploient indidëremment, lorsque l’on veut donner une conlirmation plus forte à l’état ou à l’action du verbe. Béz’éz ann da glask ar c’hézek, je vais chercher les chevaux. Béz’ éz ann da Yonlroulez, je vais h Morlaix. Moud a rann d’ar marc’kad, je vais au marché. Moud a rann gañd ann dûd-zê, je vais avec ces gens-là. ’ La ni6me règle que j’ai [«osée pour les verbes neutres peut s’appliquer au temps présent des verbes actifs. Ainsi l’on peut exprimer de quatre manières, en breton, le mot j’aime. J’aime : a ijarann, mé a gàr, bcza é karann, kaioud a rann. Je ferai observer seulement que, si c’est le régime qui commence la phrase, le verbe sera précédé de la particule a ; et si c’est un adverbe ou une préposition, il prendra la particule c. EXEMPLES : Hô mcrc’h a garann, i Meùrbéd é karann hô merc’h, j’aime votre tille. ( j’aime beaucoup votre lillc. Le reste comme pour les verbes neutres.

Cette règle s’étend à toutes les personnes du présent de l’indicatif. 

Vous aimez : agaril, c’hoiii a gdr, bézaékarit, karoud a rit. ’ Elle s’applique aussi à l’imparfait, au parfait, et enfin à tous les temps du mode indicatif, dans toutes les personnes, {^royez les Conjugaisons.) Exercices sur les temps du verbe. Skuiz-bràz ounn, eûz a di va breûr 1 é Icùann, Né rinn két kalz a heñd hiriv, ré vtian i é luTzann,

Mé a ra goab anczhv hoU, 
Mé a jouram aman daou vloaz zô, 
Mé a drémen bcmdez dirdg hô li, 
Béz’ é vévann gwella ma 1 hellann, 

S Béz’ é savann kerkcñt a ma eu deiz,

Kréna a rann pa hô 1 kwélann ô c’hourin, 

3 C’hoarzin a rann oc’/t hô klévoud ô komz cvelsé, Ann drd-mañ 4 a rôann d’é-hoc’h évid hô poan, ])ré-hull h é klaskann anézhañ, Il Mé a gélenn va mdb vaunan, à Béz’ é anavézann ar vaoucz- :é pell zô, i AnaouJ a rann ivé ar gwâz a zô gañt-hiy Hô matez 5 a c’halvit, ha n’éma kéd aman,

Héñ a goU kalz war hé varc’hadowez, 

5 Béz’ é c’horlôzomp aclianoch abaoé krcsleiz, 5 Sélaou a réoûd ar péz a lévéromp, yébcüdGac’hoitinueni, hiigcmeùzbctkalz, ij Mé a wélaz hô tdd déac’h. Goudéwarclioaz 6 éz ainip d’ann eàreûd, ’j Eva ha kana a raimp béUg ann nôz, Je suis très -las, je viens de chez mon frère. Je ne ferai pas beaucoup de route aujourd’hui, je marche trop vite. Je me moque d’eux tous. Je demeure ici depuis deux ans. Je passe tous les jours devant votre maison. Je vis le mieux que je peux. Je mt lève aussitôt qu’il fait jour. Je tremble quand je vous vois lutter. Je ris en vous entendant parler aiosi. Je vous donne ceci pour votre peine. Je le cherche partout. J’instruis mon fils moi-même. Je connais celte femme-là il y a longtemps. Je connais aussi l’homme qui est avec elle. Vous appelez votre servante, et elle n’est pas ici. Il perd beaucoup sur sa marchandise. Nous vous attendons depuis midi. Ils écoutent ce que nous disons. Je demandais peu, et j’ai eu beaucoup. Je vis hier votre père. Après-demain nous irons à la noce. Nous boirons et nous chanterons jusqu’à la nuit. Dasfurn