Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/125

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LIVRE SECOND. do bélrd é Icûit-hu gan - éñ ? Ha choaz é lougann-me à quelle chose venez vous avec moi ? Et encore je porlc - moi mipien em c7u !t>, évil ma hclfac’h gédal priédou digañflls en mon ventre, pour que puissiez espérer époux d’avec ml moi i’ It war hô kiz, va mcrc’hed, hag il huit ■ ràg a Allez sur votre retour, mes filles, et allez quitte : car de vrémañ ounn kuazet gand ar gûzni, ha didalvez ékeñver ann présent suis consumé avec lavieillcssc, et inipuissanlen côté le dirm’zi. Jfag é helfenn zo-kcn héza brazézed ha gwilioudi etiz a mariage. Kt pourrais est-lant être grosse et accoucher de vipien enn nôz-maii. fils en la nuit-ci. Marc’hoantaU géJal hélé ma léùint brà : hag cnn Si voulez attendre jusqu’à ce que viennent grands et en le oad da zimézi, keñtoch é viod dei’tt koz égél na vioddimcâge à marier, plus avant serez venu vieilles que ne serez maecl. Na rit ked ann drâ-zc ^ va merc’hed ’ràg hA klacliar a rié. Ne faites pas la chose-là, mes filles : car votre douleur ioask ré war va c’iialoun, ha dournaun Aoirou a zù saced presse trop sur mon cœur, et main le Seigneur est levé war-n-oun. sur moi. En em lakaad a rézoñd a névez da c’harmi ha da ivéla ; Se mettre tirent de nouveau à crier et à pleurer ; Orfa ahokaz d’hê mamm-gacr hag a z-caz kuil,■ Rulh ajoumaz Orpha baisa à sn mère-belle et alla quitte ; Rulh resta gand hé mamm-gaer. avec sa mère-Lelle. Noémi a lavaraz d’ézhi.- Chélu hô c’hoar a z6 dislrôeddagaoud Noémi dit à elle : Voilà votre sœur est retourne à trouver hé hrôiz hag lié dnuéou ; il gañt-hi. ses pays et ses dieux ; allez avec elle. flou-mañalavarazda Noémi : Na zavil kéd em éneb évil Celle-ci dit à Noémi : Ne levez pas en mon contre pour va lakaad davoñd dlouz-hoc’h, lia d’hû kuilaal ; ràg é pé me mettre à aller de près vous, et à vous quitter ; car en quel léac’h-bennàg ma z-éod, éz inn ivé, hag cl léac’hmac’houmod, lieu quelque que irez, irai aussi, et en le lieu que resterez, e e/ioM»»iinrt ivé. Ilû lùd a vézô va zûd, hag hô ’loué a vézô va resterai aussi. Vos gens sera mes gens, et votre Dieu sera mon Doué. Dieu. Ann douar hô ligéinérô goudé hô marô, amgwélô ô vcrvcl, l. a terre vous recevra après voire mort, me verra en mourir, hag enn hañévczinn douarel. Ra rai ann Àolrott kémeñl-. ié elen[*)lui serai enterré. Que fera le Seigneur autant-là à d’in, hagnucli-pcnn, mar gcllnélrà ail néméd ar marô va ranmoi, et contre tète, si peut rien autre sinon la mort me sépatirt diouz-hoch. rer de contre vous.

ncz-vous avec moi ?Porlc. je encore des fils en mon sein, pour que vous soyez dans le cas d’attendre des époux de moi ? Retournez sur vos pas, mes filles, et allez-vous-en ; car je suis déjà consumée de vieillesse, et je ne suis plus propre au mariage. Et pourrai-je même devenir grosse et accoucher de fils cette nuit ; Si vous voulez attendre qu’ils soient devenus grands, et en âge d’être mariés, vous serez plutôt vieilles que mariées. Ne faites pas cela, mes filles ; car votre douleur pèse trop sur mon cœur, et la main du Seigneur est levée sur moi. Elles se mirent de nouveau à crier et à pleurer ; Orpha baisa sa belle-mère, et s’en alla : Rulh ne voulut point se séparer de sa belle-mère. Noémi lui dit : Voilà votre sœur qui est allée retrouver ses compatriotes cl ses dieux, allez avec clic. Celle-ci dit à Noémi : Ne vous élevez pas contre moi pour me forcer à m’éloigner de vous et à vous abandonner ; car en quelque lieu que vous alliez, j’irai aussi, et en quelque lieu que vous vous arrèüez, je m’arrêterai aussi. Votre patrie sera la mienne. et votre Dieu sera mon Dieu La ferre qui vous recevra après votre mort, me verra mourir et me servira de sépulture. Qu il m’en arrive autant, et plus, do la part du Seigneur, si rien autre chose que la mort peut rae séparer de vous. (•) be xao. douar èlunl du genre raasciili :), j’ai cru devoir tiMiliiirc ici le pronoia qui lient sa pl. icr par LUI, (Hioicpie le mot tehiu : soit féiniiiiii. Celle ohservilion servira d’avti’libsiiuent poiir to’iiilj cours de ce Ihèine.