Page:La Villemarqué - Dictionnaire français-breton de Le Gonidec, volume 2.djvu/157

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ÂZI giles que le praire lit ou chante à la messe. Pl. ou. Ann drà zé a lenneur cnn aviel, on lit cela dans [’('vangilo. l’iou en dcùz haned ann aviel hirio ? Qui est-ce qui a chante l’évangile aujourd’hui ? Voyez Abostol.

  • AviÉr. A, V. n. Chanter l’évangile ii la

messe. Part. el. Avie’la a rai va breûr enn oféren-hred, mon frère chantera l’évangile à la grand’mcsse. Voyez AnosTOLi.

  • AviÉLEB, s. m. Evangéliste. Diacre. De

plus, celui qui chante l’évangile à la messe. Pl. ten. Aviélcr en pell zii, il y a longtemps qu’il est diacre. Aviéler é vézù disûl, il chantera l’évangile dimanche. Voyez Adostoleb. Aviez, s. f. Avives, maladie des chevaux, dans laquelle les glandes de la gorge sont enflées. Ann aviez a zô gañd ho marc’h, votre cheval a les avives. Avon. Voyez Aven, prem. art.

  • AvocLTn, s. m. Adultère. Pl. ien. Ce mot

qui est roman, n’a pas d’équivalent breton ; il faut le remarquer à l’honneur de celle langue. H. V.

  • AvooLTHEZ, s. f. Adultère. Pl. éd. H. V.
  • AvocLTRi, V. n. Commetlre un adultère.

Part et. H. V.

  • Avoi’LTniEz, s. m. Crime d’adultère ; violation

de la foi conjugale. H. V. AvREK. Voyez IIavbek. AvBON. Voyez Akron. Atu, s. m. Foie, un des viscères de l’animal. Ann avu, le fuie. Droug avxi en deùz, il a mal au foie. En Vannes, au ou eu (de deux syll.) Voyez Èlaz. Awalc’h. Voyez A walc’h. Az. Voyez Ad. Az. Voyez Azen. Az. AouEz (de trois syll., a-za-ouez), s. f. Attention. Prévenance. Soin. Pensée obligeante. Egards. Considération. — Respect. H. V. N’en deùz azaouez é-bed Md dén, il n’a de prévenance, d’égards pour personne. AzÉ, adv. Là, en parlant d’un lieu près de soi. É ma azé, kémeril-hcñ, il est là, prenezle. Voyez Zé, Ama. ñ, Ahoñt, Ènô, D !, pr. art. AzEL. Voyez Kzkl. Azen, s. m. Ane, animal domestique qui a de grandes oreilles. Bourrique. Il se dit figurément d’un esprit lourd et grossier, d’un ignorant qui ne sait pas les choses qu’il doit savoir. Pl. azéned ou < !zcn. Ken hir eo hé zisliouam éveln’ eunn azen, ses oreilles sont aussi longues que celles d’un une. I/o ntiib né vézô biken néméd eunn azen, voire (ils ne sera jamais qu’un Ane, qu’un ignorant. Azengornelc, ignorant fieffé. Azéner, s. m.. Xnior, celui qui conduit un Ane ou des Anes. Pl. l’en. AzÉNEZ, s. f. Anesse, la femelle d’un Ane. Bourrique. Pl. éd. Lcaz azénez a ge’mer bemdez, cvil hc c’hiénvéd, elle prend tous les jours du lait d’Anesse, pour sa maladie. AzÉNiK, s. m. Anon, le petit d’un âne, d’une Anesse. Pl. azéncdigou. AzENNÉKEz, s. m. Anerie, grande igno-BD l^ r rance de ce qu’on devrait savoir. Faulc causée par cette ignorance. AzEÙ. EU ^le trois syllab., a-zen-ler), s. m. Ador. iteur. Sacrificateur. Celui qui oEfrc un sacrifice. Pl. ien. Je ne connais ce mot que pour l’avoir vu dans des livres anciens ; adorer est le seul en usage aujourd’hui pour le substantif, et adori, pour le verbe. — En Galles, on écrit addñler, qu’on prononce azoler ; mais l’orthographe de ce mol indique qu’il est le même que le substantif moderne adorer (du latin adorare), les lîretons changeant continuellement r en r.. H. V. AzEÙLi (de trois syllab., a- :eii-ii), v. a. Adorer. Faire un sacrifice. Sacrifier. Part. e(. Voyez le mot précédent et Kééla. AzEÙLiDiGEZ (de cinq syllab., a-zeû U-digez ], s. f. Adoration. Sacrifice. J’ai trouvé dans des livres anciens méan-azcûlidigez, pour autel, à la lettre, pierre de sacbificr ou d’adoration. Voyez Azkller. AzELLUz, adj. Adorable, digne dèlrc adore. AzÉzA, V. n. S’asseoir. Se placer sur un siège. Part. et. Quoique ce mot soit très-usité, je ne le crois pourtant pas breton d’origine, et je ne l’ai mis ici qu’à cause de son composé diazez, que je n’ai pas cru devoir négliger. Voyez Chodkkin et Koazè. AzÉzoD, s. f. Pl. Assises ; assemblée solennelle de juges ; juridiction criminelle. En Galles, Gorzézou. Voyez Diazézou. H. V. AziABARZ. Voyez A-ziabarz. Aziavéaz. Voyez A-ziavéaz. AZIÑDAN. Voyez A-ZI. Ñ DAN. AzioicH. Voyez A-zioi’c'ii. AzNAouT. Voyez Anaoct. AzNAT. Voyez Anat. AzoïRN. Voyez. rzourjj. AzDANN. Voyez ASBANN. B B, Icltro consonne, la seconde de l’alpbabet breton. Elle se prononce comme en français. ISabie, s. ra. Petit enfant à la nourrice. H. V. Babouina, V. a. Couvrir d’ordures. Part, e ». (Lag.) H. V. Babouz, s. m. Bave, salive qui découle de la bouche. De plus, légère ordure. Scc’hidar babouz d’ar bugel-zé, essuyez la bave de cet enfant. Eur babouz a zô enn hô lagad, il y a une ordure dans votre œil. Voyez (jlaocrkn. Babocza, v. n. Baver, jeter ou laisser tomber de la bave. De plus, batarder. Part. tt. Ar rugalé vihan hag ar gdzidia vabouz aliet, les petits enfants et les vieillards bavent souvent. Ar merc’hcd-honl né réoñl ncméd babouza, CCS femmes - là ne font que bavarder. Voyez Glaouri. Babouzek, adj. el s. ra. Baveux. Bavenr. De plus, bavard. Pour le plur. du subsl., babouzéien. Né gareur ked ar vabouzéien, on