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Page:La Villestreux, Deux corsaires malouins sous le règne de Louis XIV, Libraire ancienne Honoré Champion, 1929.djvu/153

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DANS LA MER DU SUD

tant infanterie que cavalerie, formaient la haie jusqu’au Palais ».

« Le corrégidor, en costume de cérémonie, suivi du maître de camp général et de tous les officiers et gens de distinction, se trouvaient au débarquement ».

« Après plusieurs civilités, faites de part et d’autre, le cortège se rendit au Palais royal, où, après une longue conversation, on servit un splendide repas, pendant lequel la musique ne fut pas épargnée, non plus que les volées de canon et de mousqueterie, tandis qu’on buvait à la santé des Rois et des princes des deux couronnes ».

« Quelque temps après, le repas fini, l’évêque du lieu, accompagné de quelques ecclésiastiques, suivi du clergé et précédé de la Croix, se rendit en carrosse, au palais, pour y saluer nos capitaines, qui lui marquèrent qu’ils étaient extrêmement fâchés qu’un prélat aussi digne et d’un âge aussi caduc, se fut donné la peine de venir les saluer ».

« L’évêque marqua beaucoup de joie du couronnement de monseigneur le duc d’Anjou, qui était le petit-fils du plus grand héros de toute la terre et, après beaucoup de civilités et d’honnêtetés, et avoir parlé de différentes