mieux que vous en soyez quitte avec ça. Il vous aurait tuée si vous aviez résisté. Et maintenant, qu’allez-vous faire ? Que décidez-vous ?
— Je ne sais pas.
— Comptez-vous rester quand même au service de la duchesse ?
— Non, oh ! non. Comment pourrai-je encore vivre auprès d’elle. D’ailleurs, si je reste…
— Évidemment, le grand-duc exigera que vous soyez sa maîtresse.
— Et voilà justement ce que je ne veux pas.
— Alors ?
— Je partirai, tout de suite, demain.
— Et que ferez-vous ?
— Je ne sais pas… Je retournerai en France, à Paris ou ailleurs, qu’importe.
— Oui, cela vaut peut-être mieux ainsi. Partez, effacez jusqu’au souvenir de cette maison où vous avez eu si peu de joies. Dans votre pays, vous trouverez peut-être un brave garçon qui vous épousera et qui vous rendra heureuse. C’est du moins ce que je vous souhaite.
Bonne Lina ! Enfin, j’étais décidée, je partirai dès le matin. Mais comment faire pour annoncer ma résolution à la duchesse ? Mentir ! Puis-je faire autrement. Je lui conterai