Le canon gronde, un autre chant commence.
Nous célébrons tant de faits éclatants ;
Les rois jamais n’envahiront la France.
Dans un grenier qu’on est bien à vingt ans !
Quittons ce toit où ma raison s’enivre.
Oh ! qu’ils sont loin, ces jours si regrettés !
J’échangerais ce qui me reste à vivre
Contre un des mois qu’ici Dieu m’a comptés.
Pour rêver gloire, amour, plaisir, folie,
Pour dépenser sa vie en peu d’instants,
D’un long espoir pour la voir embellie,
Dans un grenier qu’on est bien à vingt ans !