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Causons affaires ! Matrimonologue de M. Eugène Leclerc (Paris 1884. Barbré, éditeur).

Contes guillerets (Pauvre Stanislas, Recettes de famille, Histoire lugubre, Le Chypopompe germain, prédiction lunaire, Si vis pacem… Le rôle d’Edgard), de Carel Maubray, tirés à cinq cents exemplaires, très joliment imprimés, mais illustrés d’une timide eau-forte de M Léon Ribeaumardy (Bruxelles 1884. Brancart éditeur).

Pour rire à deux, dix-sept contes orientaux de Mme Olympe Audouard, illustrés par Ch. Clérice, Mége, Faria, Coll-Toc (Paris 1884. C. Marpon et E. Flammarion).

La maison de famille, par M. Maryan (Paris 1884 Blériot et Gauthier).

Premières excursions géologiques, par E. Dardenne (Bruxelles, Parent, Montagne de Sion, 17).

Viertz, de Henri Claessens, étude juvénile et enthousiaste sur le peintre dinantais.

Ces quarante pages ont été fort joliment éditées par Lucien-Charles Hochsteyn (Bruxelles. Avenue Brugmann. 329), un maître en esthétique typographique.

Le Serment du Corsaire, par M. Raoul de Navery (Paris 1884, Gautier et Blériot).

Le Candélabre, opérinette de Théodore Hannon (Bruxelles, Hochsteyn).


LES THÉÂTRES

Quinzaine pauvre en nouveautés ; car on ne peut compter comme telle la reprise du Tour du Monde au Châtelet, reprise que nous n’avons pu voir encore, et dont nous espérons bien pouvoir vous rendre compte dans notre prochain numéro. La mise en scène est, paraît-il, splendide ; beaucoup d’artistes de la création, sauf l’éléphant, le fameux éléphant de la première représentation, mort hélas il y a quelques années, ignoré de tous, sic transit gloria mundi.

L’Ambigu a repris l’As de Trèfle, de M. Pierre Descourcelles, en attendant Gatienne qui, dit-on, s’en va flottant de la Porte-Saint-Martin à l’Ambigu. L’auteur lui-même ne sait pas encore, j’en suis sûr, où son nouveau drame élira domicile, si tant est qu’il soit représenté cette saison. Les directeurs et les directrices sont si capricieux ! Gatienne est tiré d’un roman de Georges de Peyrebrune (un pseudonyme bien transparent à l’heure qu’il est), et c’est M. Bus-