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Celui-ci voyait constamment se dresser devant lui le spectre du marchese Orlando da Chulojatto, mais rien ne lui apportait la solution d’un problème que, dans l’intérêt de l’histoire, il triturait depuis longtemps. Nulle part, en effet, il ne découvrait les motifs qui avaient invité le marquis milanais à abandonner l’armée Italienne pendant la bataille de Marignan, où du reste il fut tué, et à faire cause commune avec les Français qu’il avait exécrés jusqu’alors. Il possédait dans ses collections l’authentique armure de son héros, mais non la clef de sa mystérieuse conduite.

Quant à Maxence, ses préoccupations étaient d’un ordre un peu moins austère. Il cherchait un costume digne d’être exhibé le lendemain au bal travesti de Mme de Creuse, dont toutes les fêtes sont d’exquises merveilles. Mais son imaginative ne lui suggérait rien d’original ; et, après avoir pendant une heure déses-