Page:La rebellion de 1837 à Saint-Eustache.djvu/140

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ses marionnettes n’osèrent pas encore porter jusque là là démence.

Le 23, le même jour du même mois, une assemblée convoquée par une adresse de 300 signatures adopta des résolutions de loyauté. Ces loyaux avaient précédemment demandé au gouverneur Gosford de former une compa- gnie de volontaires pour maintenir la paix, sous le nom de Carabiniers ; mais ayant été refusés, ils laissèrent le Doric Club se former à leur place, saOs recourir à une permission que le gouverneur pouvait laisser former à son insu, mais qu’il ne pouvait permettre ostensiblement et sans l’autorité officielle. Ct Doric Club était une organi- sation opposée aux Fils de la Liberté.

Les districts de Québec et des Trois-Rivières restaient cependant fidèles à la constitution, quoique leurs repré- sentants eussent gauchement voté avec les agitateurs ; mais la population fut plus sage que ses mandataires.

Le Libéral anglais, journal révolutionnaire de Québec, rédigé par un M. Bouchette, fils de l’arpenteur loyal, tnourut dans ce même mois après une courte et sotte exis- tence, dit VAmi du Peuple. Le Libéral français, frère puîné de l’anglais, ne lui survécut qUe de quelques jours. La paix et la loyauté se maintinrent dans ces districts, mal- gré les efforts de quelques révolutionnaires impuissants et dont les noms ont été cités dans les délibérations de la dernière Chambre d’Assemblée.

La Minerve et le Vindicator, autres véhicules de l’a- narchie, furent détruits peu de temps après les journaux de Bouchette de Québec, et voici comment : Les impru-