Aller au contenu

Page:La rebellion de 1837 à Saint-Eustache.djvu/207

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 143 —

glace pour échapper au massacre qui attendait tant de pauvres compatriotes.

Si j’étais appelé, aujourd’hui, à donner mon opinion sur les troubles de 1837, je répondrais à l’instant que si de tels événements devaient se renouveler, je ne consentirais jamais à y prendre part.

En foi de quoi, j’ai signé la présente déclaration, en faisant ma marque, en présence du Docteur Victor Per- rault, ce vingt-quatrième jour du mois de mars mil huit cent soixante-dix-sept.

sa    
Paul x Boileau.
marque


 

Dr. V. Perrault témoin.

La déclaration qui fait suite à celle de M. Paul Boileau, a été donnée par M. Luc Girouard, ancien marguiller et cultivateur intelligent, fortuné et qui jouit de la plus haute réputation de respectabilité parmi ses concitoyens. En 18 12, il a combattu les Américains à Lacolle, el en récompense de sa bravoure et des services qu’il a rendus au pays, le gouvernement lui paye actuellement une rente annuelle.

 
déclaration de luc girouard.

Je, soussigné, déclare que j’ai été l’un des partisans actifs des chefs de la rébellion de 1837, c’est-à-dire du commandant Girod et de son major le Dr. Chénier.

J’affirme de plus que la déclaration qui a été donnée