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toujours répugné à mon cœur et à mon caractère. Cela est si vrai dans ma conviction que je pourrais mettre au défi même ceux qui m’ont fait le plus de mal de prouver que j’ai jamais agi sous l’empire des préjugés dont vous parlez, bien moins encore sous l’influence de ces pas- sions qui dégradent l’homme, comme la haine et la ven- geance. Jamais je ne repousserai la main de la concilia- tion, l’esprit de concorde et de paix. Soyez donc per- suadé que j’ai reçu avec plus de plaisir que vous ne l’avez peut-être imaginé l’expression des sentiments contenus dans votre bienveillante lettre : et vous vous tromperiez beaucoup et ne me rendriez pas justice si vous pensiez que je n’y ai pas été sensible et que je n’ai pas su les apprécier. N’hésitez donc plus à me donner non plus qu’à prendre ces titres que j’ai autant de plaisir que vous à rappeler et à employer.

De votre confrère et ami,

J. J. GiROUARD.

F. E. Globensky, écr,,

St-Eustache.

La troisième lettre que je vais reproduire a été écrite par feu J.-Bte. Lavallée, écr., notaire, bien connu à St- Jérôme où il a figuré avantageusement, tant comme citoyen que comme homme de profession.

Mon oncle qui avait épousé une DUe Féré, se trouvait allié à ce M. Lavallée par la proche parenté de ce dernier avec la famille Féré.