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Page:La rebellion de 1837 à Saint-Eustache.djvu/356

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été présentées, pensent qu’elle soit celle d’un honnête homme, j’ose dire qu’ils peuvent compter que j’y resterai fidèle. Je le promets sur l’honneur.

• C. A. M. Globensky.

Plateau des Chênes, à St. Eustache, le 26 janvier 1875.

Eh bien ! croit-on que la politique que j’ai définie dans le document qui précède et que j’ai expliquée ou développée devant le peuple, soit celle d’un homme dan- gereux et qu’elle fût de nature à ameuter ou à soulever contre moi la presse libérale ? Je ne le crois pas, et je dois répéter ce que j’ai déjà écrit dans cet ouvrage, c’est que les dispositions d’esprit des hommes de parti durant et après la lutte diffèrent considérablement, et qu’il peut y avoir un abîme entre les sentiments d’hier et ceux d’aujourd’hui.

Avant de terminer mon ouvrage, je répéterai bien volontiers que la partie littéraire laisse à désirer et qu’elle prête le flanc à la critique. Néanmoins, j’espère que les écrivains m’accorderont toute leur bienveillante indulgence, sachant que celui qui n’a pas le talent et la prétention d’écrire, mais qui se fait auteur uniquement pour défendre la mémoire vénérée d’un père, n’a guère d’aise à écrire avec élégance une langue aussi belle et aussi d.fficile que la langue fran- çaise.

Si mon livre ne brille point par le style, il a cependant