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Page:La sainte Bible selon la Vulgate traduite en français, avec des notes par J.-B. Glaire. Nouvelle édition avec introductions, notes complémentaires et appendices par F. Vigouroux (1905).djvu/1430

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12. Ma vigne est devant moi. Les mille sont pour toi, pacifique, et deux cents pour ceux qui en gardent les fruits.[1]

13. L’Époux. Ô toi qui habites dans les jardins, des amis écoutent : fais-moi entendre ta voix.

14. L’Épouse. Fuis, mon bien-aimé, et sois semblable au chevreuil et au faon des biches sur les montagnes des aromates.[2]

  1. Cant. 8,12 : Ma vigne est devant moi ; pour moi, au contraire, je n’ai loué ma vigne à personne ; je la garde et la cultive moi-même. ― Les mille, pièces d’argent. ― Sont pour toi, pacifique ; littéralement de toi pacifique (tui pacifici), t’appartiennent. L’Epouse veut dire que sa propre vigne, soignée et cultivée par elle-même, rapportera bien plus que celle que l’Epoux a confiée à des gardiens étrangers.
  2. Cant. 8,14 : Les montagnes des aromates, les montagnes sans doute où poussent des plantes aromatiques, comme à Cantique, 4, 6, la colline de l’encens.