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Page:La sainte Bible selon la Vulgate traduite en français, avec des notes par J.-B. Glaire. Nouvelle édition avec introductions, notes complémentaires et appendices par F. Vigouroux (1905).djvu/29

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Préface

La Bible, expression tirée du mot grec livre, et qui signifie elle-même le livre par excellence, est devenue, depuis quelques siècles, un nom propre que l’on met en tête du recueil de nos saintes Ecritures. On appelle la Bible sainte, parce qu’elle contient la parole de Dieu écrite par des hommes divinement inspirés, qu’elle traite de la religion, chose la plus sainte et la plus sacrée ; qu’elle est une source de vérité et qu’elle contribue puissamment à nous sanctifier, en nous offrant les règles de conduite les plus sages et les plus parfaites. Elle se compose de l’Ancien Testament, ou Ancienne Alliance que Dieu fit autrefois avec son ancien peuple, les Hébreux, et du Nouveau, qui est la Nouvelle Alliance faite parla médiation de Jésus-Christ sur la croix. Mais nous prenons ici ces dénominations pour les monuments ou les livres qui nous font connaître sous leurs divers rapports ces deux Alliances divines. Or les livres de l’Ancien Testament sont : La Genèse (en grec, génération, naissance), qui commence par le récit de l’origine du monde, l’Exode (en grec sortie), rapportant la sortie des Israélites de l’Egypte ; le Lévitique, où figure surtout la tribu de Lévi ; les Nombres, ainsi nommés à cause des divers dénombrements qui s’y trouvent ; le Deutéronome (en grec, seconde loi), qui est en grande partie une répétition des lois déjà connues ; Josué, qui tire son nom de Josué, successeur de Moïse ; les Juges, dont l’objet principal est l’histoire des chefs qui gouvernèrent les Israé-