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Page:La sainte Bible selon la Vulgate traduite en français, avec des notes par J.-B. Glaire. Nouvelle édition avec introductions, notes complémentaires et appendices par F. Vigouroux (1905).djvu/3039

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APPENDICE.

2o Système duodécimal :

Éphâh ou bath 
1
Se’ah 
3 1
Hin 
6 2 1
Cab 
18 6 3 1
Log 
72 24 12 4 1

3o Voici maintenant le tableau combiné de toutes les mesures et de leur valeur :

1 Log
= 
0 lit. 53
4 1 Cab
= 
2 12
7 1/5 1 4/5 1 Gomor ou ’issaron
= 
3 88
12 3 1 2/3 1 Hin
= 
6 49
24 6 3 1/3 2 1 Se'ah
ou eztom
= 
12 99
72 18 10 6 3 1 Bath ou ephah ou metreta
= 
38 88
720 180 100 60 30 10 1 Chomer ou cor
= 
338 80

Note 22, p. 1634. — LE MIRACLE DU CADRAN D’ÉZECHIAS.

Pendant la maladie d’Ezéchias, Isaïe, pour lui donner un signe de la guérison miraculeuse qu’il lui annonçait, fit rétrograder sur la demande du roi un cadran solaire de dix lignes, Isaïe, xxxviii. Ce miracle a donné lieu à des difficultés sur lesquelles il est nécessaire de dire quelques mots. « On doit recourir, pour expliquer ce miracle, aux mêmes hypothèses que nous avons proposées à l’occasion du miracle de Josué, car les deux faits présentent une grande analogie. Il y a cependant entre eux une différence qu’il convient de bien remarquer. Dans le cas de Josué, c’est le soleil même que la lettre du texte nous présente comme arrêté dans sa marche, ce qui suggère l’idée d’une perturbation importante dont les conséquences s’étendraient à toute la terre. Dans le cas présent, les textes nous parlent surtout de la rétrogradation de l’ombre sur le cadran, et si le soleil est une fois nommé, Isaïe, xxxviii, 8, il paraît considéré moins en lui-même que dans l’effet produit par sa lumière sur le cadran. C’est là un phénomène très particulier, étroitement localisé et qui n’intéresse pas les lois générales de l’astronomie. De là résulte que la dérogation aux lois de la nature est moindre et plus facile à expliquer. Il n’est donc pas nécessaire d’admettre qu’il y ait eu réellement une rétrogradation du soleil dans sa marche diurne. Sans doute cela n’est pas impossible ; mais rien ne le donne à croire, et toutes choses s’expliquent plus facilement et plus naturellement d’une autre manière. — Il suffit d’admettre un phénomène local se réduisant au déplacement momentané d’une ombre portée. Cela suppose une déviation miraculeuse des rayons lumineux qui éclairent le cadran, et cette déviation se peut expliquer, comme pour le miracle de Josué, soit par une action directe de la puissance divine sur la propagation des rayons, soit par l’interposition de corps réfracteurs ou réflecteurs dont la nature demeure indéterminée. Quoi de difficile en tout cela, quand Dieu daigne mettre la main à l’œuvre ? Lui est-il plus difficile de dévier un rayon de lumière que de retenir le cours d’un fleuve ou de guérir subitement une maladie ? Et est-il nécessaire que le mécanisme de l’effet produit nous soit entièrement connu pour que nous croyions, sur bonnes preuves, à la possibilité et à la vérité de l’intervention divine ? » (M. Boie-Bourdin.)

Note 23, p. 1636. — SECONDE PARTIE D’ISAIE, xl-lxvi.

Cette seconde partie date de la fin de la vie d’Isaïe. Elle ne forme qu’un tout régulièrement divisé, dans lequel le prophète prédit aux Juifs leur délivrance de la captivité de Babylone et le règne futur du Messie. C’est le livre des consolations comme l’annoncent les mots par lesquels il s’ouvre et qui en sont comme le titre et