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Page:La sainte Bible selon la Vulgate traduite en français, avec des notes par J.-B. Glaire. Nouvelle édition avec introductions, notes complémentaires et appendices par F. Vigouroux (1905).djvu/415

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2. Tout Nephtali, la terre d’Ephraïm et de Manassé et toute la terre de Juda, jusqu’à la dernière mer ;[1]

3. Et la partie australe, ainsi que l’étendue de la campagne de Jéricho ville des palmes jusqu’à Ségor.[2]

4. Et le Seigneur lui dit : Voici la terre au sujet de laquelle j’ai juré à Abraham, à Isaac et à Jacob, disant : C’est à ta postérité que je la donnerai. Tu l’as vue de tes yeux, et tu n’y passeras pas.[3]

5. Et Moïse, serviteur du Seigneur, mourut là dans la terre de Moab, le Seigneur l’ordonnant ;

6. Et il l’ensevelit dans la vallée de la terre de Moab contre Phogor ; et aucun homme n’a connu son sépulcre jusqu’au présent jour.

7. Moïse avait cent et vingt ans quand il mourut ; son œil ne s’obscurcit pas, et ses dents ne furent pas ébranlées.

8. Les enfants d’Israël le pleurèrent dans les plaines de Moab durant trente jours : ainsi furent accomplis les jours du deuil de ceux qui pleuraient Moïse.

9. Or, Josué, fils de Nun, fut rempli de l’Esprit de sagesse, parce que Moïse avait posé sur lui ses mains. Et les enfants d’Israël lui obéirent et ils firent comme avait ordonné le Seigneur à Moïse.

10. Et il ne s’éleva plus de prophète en Israël comme Moïse, que le Seigneur connût face à face,[4]

11. À cause de tous les signes et de tous les prodiges qu’il l’envoya faire dans la terre d’Egypte contre Pharaon, contre ses serviteurs et contre toute sa terre,

12. Et à cause de toute cette main forte, et de ces grandes merveilles que fit Moïse devant tout Israël.

  1. Dr. 34,2 : La dernière mer ; c’est-à-dire la mer Méditerranée.
  2. Dr. 34,3 : Jusqu’à Ségor, à l’extrémité sud de la mer Morte.
  3. Dr. 34,4 : Voir Genèse, 12, 7 ; 15, 18.
  4. Dr. 34,10-12 : Le sens de ces trois versets est que depuis la mort de Moïse il ne parut pas en Israël un prophète avec lequel le Seigneur entretînt un commerce aussi intime, par lequel il montrât avec autant d’éclat sa main puissante, et opérât des prodiges semblables aux miracles faits en Égypte, à la face de tout le peuple d’Israël. Quant à l’analyse grammaticale des deux derniers versets, on doit reconnaître qu’elle est absolument impossible à faire.