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Page:La sainte Bible selon la Vulgate traduite en français, avec des notes par J.-B. Glaire. Nouvelle édition avec introductions, notes complémentaires et appendices par F. Vigouroux (1905).djvu/860

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n’étaient point de la race d’Israël,

8. Mais des enfants et des descendants de ceux que les enfants d’Israël n’avaient point tués, Salomon les rendit dépendants et tributaires jusqu’à ce jour.

9. Pour les enfants d’Israël, il ne les employa pas à travailler aux ouvrages du roi ; car c’étaient des hommes de guerre, les premiers chefs et les commandants de ses quadriges et de sa cavalerie.

10. Or tous les princes de l’armée du roi Salomon étaient au nombre de deux cent cinquante, qui instruisaient le peuple.[1]

11. Quant à la fille de Pharaon, il la transporta de la cité de David dans la maison qu’il lui avait bâtie ; car le roi dit : Ma femme n’habitera pas dans la maison de David, roi d’Israël, parce quelle a été sanctifiée, du moment que l’arche du Seigneur y est entrée.[2]

12. Alors Salomon offrit des holocaustes au Seigneur sur l’autel du Seigneur, qu’il avait construit devant le portique,

13. Pour qu’on y offrît chaque jour des sacrifices, selon le commandement de Moïse, aux jours du sabbat, aux calendes, et aux jours de fête, trois fois par an, c’est-à-dire à la solennité des azymes, à la solennité des semaines et à la solennité des tabernacles.[3]

14. Et il établit, selon les prescriptions de David, son père, les devoirs des prêtres dans leur ministère, les Lévites dans leur ordre, pour chanter des louanges et servir devant les prêtres, suivant le rite de chaque jour, et les portiers, d’après la distribution qui en avait été faite pour chaque porte ; ainsi, en effet, l’avait ordonné David, l’homme de Dieu.

15. Touchant les commandements du roi, ni les prêtres ni les Lévites n’omirent rien de tout ce qu’il avait ordonné, et par rapport à la garde des trésors,

16. Salomon eut toutes les dépenses préparées depuis le jour qu’il jeta les fondements de la maison jusqu’au jour où il l’acheva.

17. Alors Salomon alla à Asiongaber et à Aïlath, sur le bord de la mer Rouge, qui est dans la terre d’Edom.[4]

18. Or Hiram lui envoya, par l’entremise de ses serviteurs, des vaisseaux et des matelots connaissant la mer, et ils allèrent avec les serviteurs de Salomon à Ophir, et ils emportèrent de là quatre cent cinquante talents d’or, et ils les portèrent au roi Salomon.[5]

  1. II Par. 8,10 : Instruisaient, etc. ; c’est-à-dire dirigeaient le peuple dans les travaux, ou d’après le texte hébreu, lui commandaient, le gouvernaient.
  2. II Par. 8,11 : Voir 3 Rois, 3, 1.
  3. II Par. 8,13 : Aux calendes, au commencement du mois, à la nouvelle lune. ― À la solennité des azymes, Pâques ; à la solennité des semaines, Pentecôte.
  4. II Par. 8,17 : À Asiongaber et à Aïlath, ports sur la mer Rouge, à l’extrémité septentrionale du golfe Elanitique.
  5. II Par. 8,18 : Ophir, probablement Abhira, dans l’Inde, à l’embouchure de l’Indus.