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NOTICE


Celle-ci se nomme Amour. Louise Labé c’est tout l’amour et toute la poésie fervente. Les documents sur cette charmante femme, on l’a vu, manquent ou sont contradictoires. Nous avons précédemment réuni et cité ceux qui donnent le son le plus authentique. Mais qu’avons-nous besoin de confidences ou d’indiscrétions. Le plus précieux d’elle-même, ses trois élégies et ses vingt-quatre sonnets nous restent. Ils demeureront à jamais, car l’humanité est avide d’amour et, s’il nous suffit de dire d’un homme ou d’une femme « ils ont aimé », que dirons-nous d’un poète qui a su enguirlander ses transports de strophes fleuries, tout embaumées d’idéal, et cadencer ses vers au rythme de son cœur ![1]

T. DE VISAN.
  1. Qu’il me soit permis de remercier ici M. Cantinelli, le distingué bibliothécaire de la ville de Lyon, et M. Desvernay, qui ont bien voulu m’aider de leurs conseils et de leur érudition.