P. 163, in-fine. — Les auteurs de l’édition de 1824 paraissent avoir eu sous les yeux un exemplaire de l’édition de 1555 auquel manquait le Privilège, et ils ont cru que cette pièce n’existait que dans les éditions de 1556. Leur indication a induit en erreur presque tous les bibliographes, y compris Brunet. Cette inexactitude vient d’être relevée, pour la première fois, par M. Émile Picot dans son savant catalogue de la bibliothèque de feu le baron de Rothschild.
Tout exemplaire de 1555 qui n’a pas le Privilège est incomplet, et on ne saurait prétendre que ceux dans lesquels il se trouve l’ont emprunté à quelque volume de 1556 ; en effet dans ceux de 1555 il est imprimé au recto et au verso d’un même feuillet, tandis que, dans ceux de 1556, il l’est au verso d’un feuillet et au recto du suivant.
Dans l’édition première (1555), on trouve au verso du feuillet qui précède le Privilège l’indication de quatre fautes typographiques à corriger dans l’impression et la mention suivante :
P. 165, l. I. — L’original du testament n’a pas été retrouvé, mais il en existe des expéditions très anciennes ou des extraits, aux Archives de la ville de Lyon et à celles de la Charité et de la Chambre des notaires. Il a été publié pour la première fois par Boitel en 1845 et sa copie faite avec soin a été suivie dans toutes les éditions postérieures.