IX
GUILLAUME PARADIN. — CLAUDE DE RUBYS. —
PONTUS DE TYARD. — CONCLUSIONS.
’existence d’un vice public n’étant pas
constatée, on peut avoir le désir d’en
savoir davantage, mais je suis convaincu
qu’on n’en a pas les moyens. Demandera-t-on
des renseignements à ce sujet aux petits
vers à la louange de Louise Labé, dans lesquels on
rencontre un bel éloge de sa vertu non loin d’une
longue description de ses charmes, et dans lesquels on
célèbre tout, même ses baisers, de Aloysæ Labææ osculis ?
Mais ces petits vers qu’elle a imprimés avec ses œuvres
n’étaient que des jeux d’esprit, dans lesquels l’amour
offrait un prétexte à poésie. Chaque siècle, on le sait, a
une manière à lui d’arranger les choses amoureuses, et
de tuer agréablement le temps à les dire en vers de
dix ou douze pieds. Aux grands jours de Poitiers,
Pasquier — et bien d’autres magistrats après lui —