Ou Venus cache son brandon,
Mais tu n’as point d’autre guerdon.
Puisses tu veoir souvent ainsi
Les beaultez et graces aussi
Soit de son corps, soit de sa face,
Et puisse-je prendre en ta place
Les doux plaisirs et les esbatz
Qu’on prend aux amoureux combatz.
Et tousjours en toute saison,
Puisses tu veoir en ta maison
Maint et maint brave capitaine,
Que sa beaulté chez toy ameine,
Et tousjours, sire Aymon, y veoir
Maint et maint homme de sçavoir.
Et lors qu’avec ton tablier gras
Et ta quenoille entre les bras
Au bruict de ton tour tu t’esgayes,
Puisse elle tousiours de mes playes,
Que j’ay pour elle dans le cueur,
Apaiser la douce langueur.
VI.
CALVIN.
ratulatio ad venerabilem presbyterum dominum Gabrielum de Saconay, præcentorem ecclesiæ lugdunensis, de pulchra et eleganti Præfatione quam libro Regis Angliæ inscripsit. mdlxli. P. 432. (Voir