XIV.
PERNETTI.
Recherches pour servir à l’histoire de Lyon, ou Les Lyonnois dignes de mémoire. Lyon, 1757. 2 vol.
ernetti, qui parle d’après des documents contemporains,
mérite une place particulière parmi les
biographes de la Belle Cordière, d’autant plus qu’on
a vécu sur son fonds jusqu’en 1824. La dernière partie
(I, p. 351) de son article sur Louise Labé me semble
devoir être citée :
« Une contestation survenue pour la maison qu’occupe aujourd’hui M. Dupré, négociant de cette ville rue Belle-Cordiere, ayant obligé d’avoir recours aux terriers de l’archevêché, on y a trouvé plusieurs anecdotes intéressantes, qu’on ne cherchoit pas, et qu’on avoit ignorées jusqu’à ce jour : 1° que Louise Labbé étoit fille d’un nommé Charly, dit Labbé ; 2° qu’elle avoit été mariée à Ennemond Perrin, marchand cordier, fort riche, qui possédoit plusieurs maisons à Lyon, une entr’autres située en l’angle de la rue Confort, allant des Jacobins à l’Hôpital, et une petite rue à la porte de Belle-Cour ; 3° que cette rue fut ouverte alors, qu’elle prit dans la suite