Page:Labarthe - Le Théâtre pendant les jours du Siège et de la Commune, 1910.djvu/137

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

quelle avait été l’attitude d’Agar, devait lui reprocher en termes violents sa présence et son succès aux Tuileries. L’Officiel y répondait après le dernier concert du 20 mai :

« La citoyenne Agar a soulevé comme d’habitude les transports enthousiastes de l’auditoire. L’artiste a dû se trouver bien vengée des attaques malveillantes et mensongères de Versailles, et l’ovation dont elle a été l’objet, les applaudissements frénétiques et les bravos ont dû lui prouver que le peuple de Paris sait, lui aussi, protéger les arts à sa façon lorsqu’il apprécie le caractère de l’interprète. »

Les invectives contre Agar reprirent encore après la Commune. Édouard Thierry protesta avec la plus grande énergie contre ces fausses accusations, disant quel avait été l’esprit d’indépendance dont elle avait fait preuve.

Il est vraiment regrettable que Jules Claretie, dans son Histoire de la Révolution de 1870-1871, n’ait pas insisté, de son côté, sur le peu de fondement de ces calomnies, en écrivant, au con-