Cette page n’a pas encore été corrigée
que nous retirons de nos possessions coloniales.
Voilà, Monsieur, des principes bien opposés à ceux d’un auteur, plus célèbre par les vives déclamations échappées à son humanité, que par ses connaissances en administration. Mais de tous les défauts de cet ouvrage les contradictions sont les moindres. Vous connaissez les innovations qu’il sollicite pour renverser l’édifice de l’esclavage[1], tandis qu’ailleurs[2] il assure formellement : « que la loi de Constantin, qui déclarait libres les esclaves qui se feraient chrétiens, fut une des causes de la chute de l’empire romain ; que cette loi dictée par l’imprudence et le fanatisme, quoiqu’elle parût l’être par l’humanité, peut servir à nous