Page:Labarthe - Voyage au Sénégal pendant les années 1784 et 1785, 1802.djvu/159

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côtes. II se fait peu de traite dans cette partie ; cependant elle est visitée par des bâtiments faibles en général, et qui en connaissent les mouillages. Ils s’aident dans leur traite, en armant leurs pinasses ou chaloupes qui pénètrent dans les lieux et anses d’où les vaisseaux ne peuvent approcher.

Plusieurs rivières arrosent cette étendue de côtes.

La première que l’on rencontre après avoir dépassé le cap Verga, est la rivière de Repongue, ensuite celle de Dimby (ou ÎDimbey).

En quittant l’entrée de la rivière de Dimby, on s’élève un peu pour éviter les bancs et récifs qui bordent la côte jusqu’à la rivière de Qoyporte (ou des Idoles) située à dix lieues dans le sud, et l’on vient mouiller en-dedans des îles appelées Tamara autrefois, et que nos navigateurs ne connaissent plus que sous le nom d'îles des Idoles. Elles